L’oie normande a quelque chose de majestueux. Elle est reconnaissable à une sorte de petite bosse sur la tête, un bec jaune et des yeux bleus. L’une de ses caractéristiques est le dimorphisme sexuel bien marqué : le jar est blanc, l’oie blanche et grise sur les ailes.

Née de l’amélioration de la race commune, elle est plus développée et plus charnue.

C’est une volaille rustique qui s’élève facilement à l’air libre sur un terrain herbeux disposant d’une pièce d’eau.

C’est une race petite à moyenne, une bonne pondeuse et couveuse.

Sa chair est excellente à rôtir ou à braiser car moins grasse que les oies de Toulouse ou d’Alsace.

Race endémique, elle doit son nom à une bourgade du Pays d’Auge.

La réputation des oies normandes, dès le 18è siècle est telle qu’elle est souvent citée dans les ouvrages culinaires comme une référence du patrimoine gastronomique français. Elle a représenté la région à l’Exposition universelle de San Francisco en 1915.

Comme beaucoup de races anciennes elle a failli disparaître, mais des passionnés l’ont réhabilitée et assurent sa sauvegarde depuis les années 1990.